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Agences immobilières : quel bilan après un an de Covid ?

Le marché immobilier a été impacté par le premier confinement, en mars-avril 2020, puis par l’interdiction des visites lors du second confinement en fin d’année. Dans l’ensemble, le marché a pourtant bien résisté et les professionnels ont su s’adapter à la situation avec brio. Après un an de Covid, quel est le bilan pour les agences immobilières ?

Le marché immobilier s’est maintenu à un très haut niveau

Malgré la crise sanitaire et ses conséquences concrètes (confinements, fermetures administratives des agences, interdiction des visites), le marché immobilier s’est étonnamment bien maintenu en 2020.   Le bilan est plus que positif : les Notaires de France ont enregistré 1 024 000 transactions dans l’ancien à la date du 31 décembre 2020. Soit un volume en baisse de seulement 4 % sur un an. Un rythme qui se conforme en début d’année 2021 avec 1 046 000 transactions enregistrées à fin février sur douze mois, soit une baisse de 2,3 % sur un an. Comparés à 2019, avec 1,06 million de transactions, ces chiffres pourraient témoigner d’une contre-performance si l’on oubliait que 2019 a été une année record, et que 2020 a été marquée par une mise à l’arrêt du marché pendant plusieurs semaines. Le marché immobilier s’est donc montré résilient. Dès la fin du premier confinement, en mai, les promesses de vente sont reparties de plus belle, avec + 370 % de signatures. À la mi-juillet, on enregistrait 15 % de transactions en plus par rapport aux prévisions. Au cours du second confinement, en fin d’année, seules 10 % des transactions prévues n’ont pas pu être réalisées. Dans le même temps, les prix de l’immobilier ont continué de grimper un peu partout en France. À part dans la capitale (où les prix ont légèrement reculé au 3e trimestre) et dans le reste de l’Île-de-France (où l’on note une stabilisation), l’orientation des prix est demeurée haussière sur l’ensemble du territoire.

Les agences immobilières se sont adaptées

Du côté des professionnels, le constat est également positif : malgré les difficultés, les agences immobilières ont su s’adapter pour maintenir leur activité et organiser le suivi des projets de vente et d’achat en cours. Cette adaptation a surtout pris une dimension digitale : les enseignes ont intégré les outils innovants qui leur permettaient de poursuivre leur activité à distance, même en dehors des périodes de confinement afin de garantir la sécurité de leurs clients. Les agences ont ainsi massivement mis en place :

  • Les visites virtuelles, qui ont permis aux acheteurs potentiels de prendre connaissance des biens immobiliers sur le marché et d’opérer un premier tri, de façon à limiter au maximum les visites physiques.
  • La signature électronique, qui a contribué au suivi des projets. Rapidement, il a été possible de signer à distance les mandats et les compromis de vente. Les notaires se sont adaptés à leur tour en généralisant cette pratique.
  • Des applications de partage de documents, grâce auxquelles elles ont pu réunir les pièces des dossiers auprès de leurs clients vendeurs, puis les transmettre aux acheteurs intéressés, et ainsi gagner un temps précieux.
  Ces processus digitalisés ont permis aux agences immobilières de faire le dos rond en attendant l’assouplissement des mesures sanitaires, et ainsi préparer l’accomplissement des projets de leurs clients. En outre, les vendeurs et les acheteurs se montrent très confiants après un an de Covid : d’après un sondage SeLoger/OpinionWay, 72 % des vendeurs sont persuadés de pouvoir concrétiser leur transaction, tandis que la moitié des acheteurs a bon espoir de voir aboutir son projet dans les six mois. Encore une bonne nouvelle pour les agences immobilières !

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